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Catalogue

chant de cuba

Nicolas Guillen

Le Chant de Cuba

Lire les premières pages de la préface

Nicolás Guillén est non seulement considéré comme le « poète national » de Cuba mais comme l’une des principales voix de l’Amérique latine. Populaire avant la révolution cubaine, il est revenu dans la grande île après la chute du dictateur Batista et a épousé la révolution dont il est devenu une figure poétique majeure. Dans les années trente, sous l’influence notamment de Langston Hughes et à peu près au même moment que le mouvement de la négritude dans la poésie française (Césaire, Senghor, Damas) il a introduit dans la poésie de langue espagnole les thèmes et les rythmes de l’Afrique et de ce qu’on a appelé le « negrismo ». Mais, au-delà de ce mouvement qu’on peut aussi apparenter à l’irruption du jazz ou à l’influence de l’art nègre sur la peinture moderne, Nicolás Guillén a su développer une poésie métisse, profondément populaire, à la fois combative et d’une grande fraîcheur, d’une grande délicatesse, enracinée dans les réalités et les rythmes de Cuba, notamment à travers ses « motivos de son ». Son œuvre à cet égard est comparable à ce qu’a fait Federico García Lorca pour la poésie espagnole avec le Romancero gitano. Il est traduit ici par le poète Claude Couffon qui fut son ami et son introducteur en France.

Première édition en 2002

Prix

15 €

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Caractéristiques

  • Pages : 230
  • Langue : Français
  • ISBN : 978-2-37071-077-2
  • Dimensions : 120 x 170
  • Date de sortie : 14/03/2016

à propos de l'auteur

Author

Nicolás Guillén est né en 1902 à Camagüey, au cœur de Cuba. Son père, imprimeur, meurt alors que Nicolás est encore jeune. Resté seul avec sa mère et ses frères, Nicolás Guillén devient très tôt typographe, puis parvient à partir à La Havane pour y faire des études de droit, menant parallèlement une activité de journaliste.Dès les années 1930, il acquiert une certaine renommée grâce à ses « sones ». En 1937, il est invité au Mexique pour un congrès de la LEAR (ligue des écrivains et artistes révolutionnaires), c’est là qu’il fait véritablement ses classes politiques. Il part en Espagne et s’engage auprès des républicains espagnols, donne des conférences. Son engagement politique s’affirme, il adhère au Parti communiste. 1945, il décide de faire connaitre l’Amérique du Sud et entame un long voyage. Il s’exile ensuite à Paris, après le coup d’État de Batista et revient à Cuba après la victoire de la Révolution cubaine. Il sera proclamé poète national en 1961.

Revue de Presse