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Catalogue

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Manuel Maples Arce

Stridentisme

Mexico, 1921 : un jeune poète placarde au coin des rues un confondant Comprimido estridentista, synthèse des multiples « ismes » d’Europe à l’usage du Mexique postrévolutionnaire. Avec ce manifeste, Maples Arce (1900-1981) fonde le Stridentisme, l’une des premières et des plus significatives avant-gardes d’Amérique latine. Une demi-décennie durant d’agitation culturelle, de nouveaux manifestes collectifs et de revues éphémères, il publie les recueils Andamios interiores, poemas radiográficos(1922), Urbe, super-poema bolchevique en 5 cantos (1924) et Poemas interdictos(1927). Au-delà des pièces d’anthologie, le présent volume entend donner à lire ces textes essentiels d’un auteur longtemps mésestimé, mais aussi, au gré d’un appareil critique, documentaire et iconographique fourni, à comprendre et à voir un mouvement encore méconnu en France. Ami de Diego Rivera et des muralistes, tôt salué par Borges, traduit par John Dos Passos, tiré des archives par Roberto Bolaño, le chef de file du Stridentisme méritait sans doute les soins de cette première édition d’ensemble en français.

Prix

25 €

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Caractéristiques

  • Pages : 367
  • Langue : Français
  • ISBN : 9782841099535
  • Dimensions : 155 x 155
  • Date de sortie : 25/10/2013

à propos de l'auteur

Author

Maples Arce (1898-1981) est un grand inconnu en France, mais aussi dans son pays d’origine, le Mexique. Aucun de ses recueils n’est disponible en français à l’heure actuelle. Il est le fondateur du stridentisme, principal mouvement d’avant-garde dans le Mexique des années vingt.

Revue de Presse

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Article d’Ambre Blondeau, publiée dans La Revue du Projet n°38, juin 2014 :

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Florence Olivier, « Notes de lecture », revue Europe, n°1020, avril 2014.

« L’éternelle juvénilité des avant-gardes paraît une nouvelle fois prouvée, avec ce livre d’Antoine Chareyre, qui rend au poète mexicain Manuel Maples Arce la place qui lui revenait déjà de droit parmi les inventeurs poétiques des années vingt du XXe siècle. Car il aura fallu qu’un Mexicain né en 1900, un Chilien né en 1953 [Roberto Bolaño], un Français enfin, né dans les années quatre-vingt, tous trois jeunes poètes, l’un traducteur, se rencontrent par-delà les générations pour que naisse enfin cette édition en français du manifeste inaugural et des recueils de poésie stridentistes du premier d’entre eux. […] L’édition d’Antoine Chareyre est précieuse car les poèmes sont présentés en version bilingue, les maquettes et couvertures initiales des recueils, reproduites en fac-similé. Et c’est l’esprit même du groupe stridentiste qui apparaît là, fondé sur la complicité entre écrivains et artistes visuels […]. Le format du livre édité par le Temps des Cerises se prête élégamment à cette mise en valeur de l’interprétation réciproque des textes et des images. »

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Éric Dussert, « Manuel Maples Arce et le stridentisme », sur L’Alamblog, billet du 16 mars 2014.

« Avant ce jour, Manuel Maples Arce n’avait été donné à lire qu’une fois aux lecteurs francophones, c’était en 1936 […]. Soixante-huit pages en quatre-vingt ans, ça n’était pas de trop pour ce Mexicain moderniste, […] traduit par John Dos Passos en 1929, […] dont la modernité indéniable avait échappé de ce côté de l’Atlantique. […] Servi avec de très belles gravures d’époque dans un agréable et souple volume sur papier couché, ses œuvres sont désormais accessibles, traduites et commentées par Antoine Chareyre qui nous éclaire sur le personnage. […] À l’époque où les avant-gardes se pressaient à s’en user les coudières, il est juste de rendre au Stridentisme sa place et ses écrits. […] Plein de charme et de vigueur, il est le frère des poètes des années 1920, celui qui revient et que l’on ne peut plus négliger. »

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Éric Dussert, « Le stridentisme à la portée de tous ! » , sur L’Alamblog, billet du 11 janvier 2014.

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Article de Jacques Fressart dans La Quinzaine littéraire, 1-15 décembre 2013 :

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Éric Dussert, « Des nouvelles… », sur L’Alamblog, billet du 14 novembre 2013.

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