Quand triomphait l’art abstrait

Tout en poursuivant une œuvre romanesque importante et qui lui valut, entre autres, le prix Renaudot, Roger Bordier demeure attaché à cette activité de critique d’art qui le fit tôt connaître : articles en divers revues
ou journaux, conférences, préfaces de catalogues d’expositions, participation à des ouvrages collectifs, etc. L’un de ses livres, essai
très apprécié publié chez AlbinMichel, L’art moderne et l’objet, est devenu ouvrage de référence. Promoteur d’une exposition consacrée au cinétisme et ayant pris une valeur historique, Le Mouvement, fondateur avec Arp du Salon de la sculpture abstraite, Roger Bordier fut l’un des principaux collaborateur de la célèbre revue Art d’Aujourd’hui, miroir de l’activité artistique de cette période où, comme il est dit précisément ici, triomphait l’abstraction. Professeur en Sciences humaines à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs, il y dispensa un enseignement portant sur l’analyse esthétique, culturelle, sociale des espaces urbains et sur leurs différents modes de transcription plastique. Voici donc, en ces pages, un choix essentiel de chroniques, reportages et commentaires, témoins incomparables d’un temps et d’une pensée.

Cet essai – abondamment illustré de reproductions en quadrichromie – est le premier volume de la collection d’esthétique « Commun’Art ».

La presse en parle :
« Qu’est-ce que l’abstraction », Les lettres françaises, 5 septembre 2009

Photos de la soirée de présentation du 2 décembre 2009