Le jeu d’Inéma
Préface de Lyonel Trouillot
« Je n’ai que bouche
D’horloge déréglée
De paroles qui tombent
À l’âge des seins lourds
D’hésitation fêlée
Et d’amours déguerpies »
« Le jeu d’Inéma nous entraîne dans ces quartiers que l’on dit de non-droit, dans ces queues de ville, vestiges ou excroissances, cités béton-carton où le marcheur ne marche qu’à ses risques et périls. La géographie du poète n’est pas affaire de beaux jardins, et son paysage amoureux ne compte pas de poupées sages. C’est dans la violence des sentiments des laissés-pour-compte que le langage va chercher sa vérité, sa tendresse même.
N’est pas qui veut poète de l’errance encerclée. Dos au mur. Ou à la mer. Porte-parole, peut-être malgré lui, du chant de ceux qui déchantent, mais rêvent quand même.
N’est pas, avec une telle force, capable qui veut, d’assumer, dans les conditions du pire, le droit d’inventer son soi-même et son autre. Il s’agit là, sans aucun doute, d’un grand texte poétique. »
Extrait de la préface de Lyonel Trouillot
Prix
12 €
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Caractéristiques
- Pages : 142
- Langue : Français
- ISBN : 9782370710789
- Dimensions : 120 x 170 mm
- Date de sortie : 15/04/2016
Revue de Presse
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Lire la chronique de Mehdi Chalmers parue dans Le Nouvelliste le 3 novembre 2016
Inéma Jeudi est poète. Cela pourrait se dire, comme pour se débarrasser de la tâche de définir le poète. Inéma est tautologie du poète, Inéma est illustration du poète. À le voir, tous diraient : « voici que passe le poète ». Jeudi Inéma serait presque une caricature, n’était-ce qu’un coup d’œil sur l’homme et sur le texte suffit pour voir que c’est là sa nature : imprévisible, scrutateur, mélancolique, rieur, sensuel, amoureux – et tout dans l’excès – et sensible, rusé, enfantin, mystique. Et toujours la poésie à la bouche.