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La Commune de Malenpis

André Léo

La Commune de Malenpis

La Commune de Malenpis est un conte, dans la tradition des contes merveilleux du 17e siècle (Perrault, Aulnoy) et des contes philosophiques des Lumières. « Il y avait, dans un pays près d’ici mais fort petit et qui ne se voit pas sur la carte, une commune indépendante de tous les peuples voisins… » Dans ce monde imaginaire, Francette et Jacques vivent une histoire d’amour contrariée par l’opposition du père de Francette, le riche Pingrelet, et par la rivalité du prince Parfait.

Mais ce monde imaginaire est aussi le lieu d’une utopie politique. La commune Bienheureuse est autonome et libre, le peuple s’y gouverne lui-même. Mais séduit par l’appât des richesses et le clinquant des uniformes, voilà que le peuple veut se donner un maître ! Le règne du Prince Parfait s’avère bien moins agréable que prévu. Quand les citoyennes et les citoyens comprennent leur erreur, il est trop tard : la guerre, le vol, le pillage ont commencé. Lavisé, Jacques et Francette tentent alors de rétablir la République. C’est en séduisant le prince que Francette rendra finalement la liberté à son peuple. Tout est bien qui finit bien : les amoureux se marient, le peuple tire la leçon de son erreur, et la République est rétablie.

Au fil de l’intrigue, Léo développe des réflexions sur l’impôt qui saigne le peuple, sur l’éducation qui seule peut rendre possible la démocratie, sur la place des femmes dans la révolution. Le conte se fait alors manifeste : une révolution en fiction, comme pour mieux préparer les révolutions futures.

Prix

14 €

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Caractéristiques

  • Pages : 96
  • Langue : Français
  • ISBN : 978-2-37071-235-6
  • Dimensions : 140x195mm
  • Date de sortie : 17/02/2022

à propos de l'auteur

Author

Victoire Léodile Béra, dite André Léo (1824-1900), est une militante féministe entre anarchisme et socialisme, membre de la Première internationale. Journaliste, elle a écrit de nombreux manifestes et pamphlets, ainsi que des textes de fiction, des romans et un conte : La Commune de Malenpis. Après le coup d’État de Napoléon III en 1851, elle s’exile en Suisse avec son époux, le journaliste socialiste Grégoire Champseix, avec qui elle a deux fils jumeaux, André et Léo, dont les prénoms lui servent de nom de plume. C’est depuis la Suisse qu’elle publie son premier roman, Une vieille fille. Elle vit ensuite de sa plume, comme romancière et comme journaliste. Les titres de ses romans témoignent de son intérêt pour la condition féminine : Un mariage scandaleux, Un divorce, Les deux filles de Monsieur Plichon… mettent en scène l’oppression des femmes dans la société de l’époque. Dans la revue La Coopération, elle publie des reportages sur le travail et des articles en faveur des associations ouvrières. Revenue à Paris en 1860, elle s’engage avec les républicains, milite avec la féministe Paule Minck et l’anarchiste Louise Michel. Elle adhère à l’Association Internationale des Travailleurs et fonde l’Association pour l’amélioration de l’enseignement des femmes. En 1868, elle publie un texte défendant l'égalité des sexes qui est à l'origine de la première vague féministe en France. Elle participe à la Commune de Paris, publie de nombreux éditoriaux dans La Sociale et cherche à nouer le dialogue entre le prolétariat parisien et les travailleurs ruraux avec un Appel aux travailleurs des campagnes. Elle prend position pour la lutte armée contre les Versaillais. Lorsque la Commune est réprimée dans le sang, elle parvient à se cacher et retourne en Suisse où elle vit avec le syndicaliste Benoît Malon, avant de se fixer à Formia en Italie. En 1871, elle publie à Neuchâtel, La Guerre sociale, où elle raconte l’histoire de la Commune. Elle adhère à l’Alliance internationale de la démocratie socialiste fondée par Bakounine et collabore au journal La Révolution sociale dans lequel elle s’attaque à Karl Marx, qu’elle juge autoritaire. André Léo rentre en France après l'amnistie de 1880 et collabore épisodiquement à la presse socialiste. En 1899, Coupons le câble est sa dernière œuvre : elle y plaide pour la séparation entre l’Église et l’État, six ans avant la loi de 1905. Elle meurt le 20 mai 1900 à Saint-Maurice. Par testament, elle lègue une petite rente à la première commune de France qui voudra tenter une expérience collectiviste.

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