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Catalogue

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Roger Vailland

Comment travaille Pierre Soulages

 

27 mars 1961 : Roger Vailland passe l’après-midi avec Pierre Soulages dans son atelier. Il le regarde peindre, commencer et finir une toile, et note chaque étape de la création. Le lecteur voit Soulages préparer sa toile, ses couleurs, entend ses remarques, découvre sa pensée, suit son mouvement. Le texte est suivi d’un article de Vailland paru en 1962 dans Le Nouveau Clarté, mensuel des étudiants communistes, répondant à la question posée par ce même journal quelques mois auparavant : « Pour ou contre Pierre Soulages, peintre abstrait ? Participe-t-il à notre époque ou se réfugie-t-il dans les hautes sphères spéculatives ? Peinture d’initiés ou aventure poétique ? Le Nouveau Clarté engage son procès…» Vailland répond : « Impossible de faire un procès à Soulages. Un procès implique référence à un code et, en matière d’art, à des règles. La peinture vient seulement de renoncer à décrire et à raconter. » « La peinture qui ne représente rien, qui présente ou se présente tout simplement, est un art tout nouveau : il n’a pas encore de règles. Soulages est parmi ceux qui s’efforcent, en tâtonnant, de découvrir les règles de ce que sera la peinture. »
Le volume est préfacé par Alfred Pacquement, directeur du Centre Pompidou. Trois textes, trois prismes par lesquels appréhender la modernité et la force de Soulages.
Une exposition présentant les oeuvres les plus récentes de l’artiste et intitulée Soulages, XXIe siècle aura lieu au musée des Beaux-Arts de Lyon du 12 octobre 2012 au 28 janvier 2013.

Prix

9 €

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Caractéristiques

  • Pages : 58
  • Langue : Français
  • ISBN : 978-2-84109-9
  • Dimensions : 110 x 170
  • Date de sortie : 06/10/2012

à propos de l'auteur

Author

1907, naissance dans l’Oise. Au lycée de Reims, rencontre Gilbert- Lecomte et Meyrat, puis Daumal. Surréalistes sans le savoir, ils forment le groupe des « phrères simplistes ». Premiers poèmes, premières drogues. En 1928, à Paris, entre comme journaliste à Paris-Midi . Opium, désordres. Entre dans la Résistance fin 1942. Forme et encadre plusieurs réseaux. En 1944, écrit son premier roman, Drôle de jeu (prix Interallié 1945). Après le débarquement, suit la reconquête comme correspondant de guerre. Jusqu’en 1950, collabore à de nombreux journaux, écrit une pièce radiophonique et son premier scénario, Les Frères Bouquinquant ; plusieurs essais, dont Le Surréalisme contre la Révolution et Le Saint Empire; une pièce, Héloïse et Abélard (prix Ibsen 1950), deux romans : Les Mauvais coups et Bon pied, bon oeil. En 1951, s’installe dans l’Ain avec Élisabeth Naldi, qu’il épousera en 1954. Un roman, Un jeune homme seul, un récit de voyage, Boroboudour. En 1952, sa pièce Le Colonel Foster plaidera coupable est interdite. Adhère au PCF. Deux essais, dont Laclos par lui-même, un scénario, deux romans, Beau Masque et 325 000 francs, une pièce, Batailles pour l’Humanité. En 1956, c’est le rapport Khrouchtchev. Proteste contre l’intervention soviétique en Hongrie.Désespoir, alcool, voyages. Son roman La Loi obtient le prix Goncourt 1957. En 1959, quitte sans bruit le PCF. Plusieurs scénarios, deux romans, La Fête et La Truite, une pièce, Monsieur Jean, deux essais, Les plus belles pages de Suétone et Le Regard froid, un récit de voyage, La Réunion. Roger Vailland meurt le 12 mai 1965 d’un cancer du poumon.

Revue de Presse