L’auto des juifs
Dans cette œuvre largement autobiographique, évoquant, au cours de deux décennies, de 1929 à 1949, quatorze journées qui furent aussi des dates marquantes de l’histoire contemporaine, Franz Fühmann relate son long aveuglement face au régime nazi, aveuglement partagé par beaucoup d’Allemands de sa génération. Il est né en 1922 dans cette région des Sudètes, province de la Tchécoslovaquie jusqu’à son annexion par le Troisième Reich en 1938, après que les gouvernements français et anglais eurent honteusement cédé aux exigences d’Hitler. Il a participé aux campagnes de la Seconde Guerre mondiale sous l’uniforme de la Wehrmacht (en Russie, en Grèce, en Bohême) avant d’être fait prisonnier en mai 1945 par les troupes soviétiques. C’est au cours des années de captivité en URSS que Franz Fühmann va remettre en question l’idéologie fasciste qui a imprégné sa jeunesse. Paru en 1962, ce livre est un jalon capital dans l’œuvre de l’auteur. Une première édition de ce texte a paru aux EFR en 1975.
Prix
17 €
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Caractéristiques
- Pages : 210
- Langue : français (traduit de l'allemand)
- ISBN : 9782370710949
- Dimensions : 140 195 mm
- Date de sortie : 14 septembre 2016
Revue de Presse
Lire la note de lecture de Michel Ménaché pour le Cahier Critique de Poésie
L’auto des Juifs réunit quatorze nouvelles autobiographiques construites dans la proximité de quatorze journées qui, de 1929 à 1949, marquèrent l’Histoire du XXe siècle. Vingt années de la vie de cet auteur allemand originaire des Sudètes qui fut successivement membre des Jeunesses hitlériennes, activiste des SA, enrôlé dans la Wehrmacht, prisonnier des Russes dans la région du Caucase, rééduqué dans une école antifasciste de Lettonie, avant d’être libéré et rapatrié en Allemagne. Lire la suite.
Lire l’article de François Boddaert pour la revue Secousse
L’intérêt principal de ce livre tient tout autant à sa force de témoignage (choses vues comme notées sur le vif) qu’à une manière de mélancolique attitude à endurer la vie sans se rebeller contre les idéologies les plus terrifiantes, quand bien même on « marche » un temps dans leurs absurdes conséquences. Lire la suite.